Aghis

Nom : a perdu son nom depuis qu’il est passé aux mains des chirurgiens d’Hy-x
Prénom : Aghis
Surnom : :

Age : 38 ans
Race : humain
Faction : exécuteur
Rang : Ira Deorum
Métier :/
Description physique : Cachant sa silhouette dans d’amples tuniques sombres, on n’a pas de mal à voir au premier coup d’œil que sa musculature est sous développé par rapport à son mètre nonante. Son visage encadré par une longue chevelure d’ébène est creusé par deux cavités abritant ses yeux verts foncés flamboyant d’amertume. Son nez aquilin perd doucement sa capacité olfactive, une odeur de suie masquant les autres. Ses lèvres fines cachent de petites dents pointues et effilées. Sa peau grisâtre, comme la cendre d’un feu tout juste éteint contraste avec ses vêtements. Sa démarche est souple et malgré son apparence fragile, il a déjà étonné plus d’une personne par sa rapidité et sa force. Il exalte en permanence une légère odeur de encens. Ses avants bras sont marqués d’une multitude de cicatrices.



Description caractérielle : Jadis, il aimait se montrer et possédait une certaine habilité pour le discours. Il ne trouvait du plaisir qu’entouré de personnes où il pouvait se démarquer grâce à son physique proche des canons de beauté ou par sa voix parfaitement maîtrisée qui captivait l’assistance. Aujourd’hui, il cache sa peau, pâle relique de ce qu’elle était auparavant, sous de larges vêtements. Sa voix grave et enjôleuse est maintenant brisée, son larynx le brûlant à chacune de ses paroles. Se changement brutal l’obligea à se cacher et les gens qu’ils côtoient, ne lui inspirent que du dégoût. Sa chute fut d’autant plus dure que ses connaissances le renièrent et il ne reçut nulle aide d’aucun d’eux. L’abandon à son triste sort et la solitude fit naître en son cœur l’amertume et le mépris.



Armes : un frégament 97, pistolet long d’une quarantaine de centimètres, son chargeur amovible peut contenir jusqu’à cinq munitions solides à haut coéfficient de pénétration. Arme de haute précision, son utilisation fut abandonnée par les forces de l’ordre à cause de sa tendance à surchauffer, ce qui peut entraîner l’explosion de l’arme.

Magitech : implant Bracchial
Implant Pédal
Armadas magitech : dote son avant-bras gauche d’une protection en acier feuilleté alors qu’une lame, tranchante comme un rasoir, d’une trentaine de centimètres pointe à l’avant.

Histoire : Fils d’un petit commerçant de montre, j’ai tout de suite su que je ne reprendrais pas la boutique du paternel. J’ai toujours été intéressé par le théâtre et l’univers qu’il inspire. J’ai commencé à jouer sur scène grâce à la pièce de fin d’année que les élèves en arts dramatiques interprétaient tous les ans. J’aimais vraiment ça, être sur les planches et avoir l’attention du public braquée sur moi alors que je déclamais mon texte. Apres avoir fini la petite école, je m’inscrivis au conservatoire où j’appris le chant, la danse et l’art de se déplacer sur scène. Tandis que je terminais ma dernière année d’étude, je reçus la proposition de la prestigieuse troupe d’Andolini de faire partie de la prochaine pièce qu’elle donnerait en représentation. J’eus bien évidemment un second rôle, mais ce fut pour moi extraordinaire, trois heures de jeu pendant lesquelles on fit rire le public après l’avoir amené aux larmes. Nous eûmes le premier soir pas moins de trois rappels. Après ce premier succès, mon contrat fut renouvelé et j’interprétai des rôles de plus en plus importants. À l’age de 27 ans, j’étais devenus un des chanteurs montant de l’opéra. J’économisais depuis deux ans, pour pouvoir m’offrir l’opération d’une greffe de deux magitechs qui devaient me permettre de contrôler ma voix et lui donner les inflexions que je désirais tandis que le deuxième agirait sur mes mouvements, me procurant une grâce presque surréelle. Le jour où enfin la somme fut réunie, je me présentais à un des laboratoires de la firme Hy –x, pour y recevoir les implants. Mon dernier souvenir sur la table d’opération fut de compter lentement jusqu'à dix, mais je sombrais bien avant d’atteindre six. Mon réveil fut bien moins paisible. Je repris connaissance en suffoquant, un goût immonde m’emplissant la bouche. Je me retrouvais allongé dans l’obscurité, l’air était lourd et chargé d’une odeur infâme. Après avoir recraché du sang mélangé à je ne sais quoi, je me rendis compte que j’étais faible comme un bébé venu au monde, le reste de mon corps protestant douloureusement chaque fois que je tentais un mouvement. Je restais allonger là pendant de longues heures, la seule indication du temps que je percevais provenait des gouttes d’eau qui suintaient du plafond et s’écrasaient au sol. Je respirais avec difficulté, ma gorge s’élançant à chacune de mes inspirations. La palpant, je constatai que l’opération s’était déroulée bien, du moins en partie car je pouvais sentir les plaies mais point l’implant. Me mettre debout fut pénible et me déplacer exigea de gros efforts. Un courant d’air frais me caressait l’épiderme par intermittence, me faisant frissonner à chaque fois. Cherchant l’origine de cette brise pour pouvoir sortir de l’obscurité, je crus déambuler dans ce dédale pendant des années. Quand enfin, j’entrevis un faisceau de lumière traverser les ténèbres, des larmes de soulagement coulèrent sur mes joues, tandis qu’avec mes dernières forces je me rapprochais de la source de cette lumière providentielle. Celle-ci filtrait à travers un bouche d’égout, qui une fois rejetée sur le coté, me laissa voir les gratte-ciel. A une demi-douzaine de mètres au dessus se trouvait un de ces tapis pédestre permettant de se déplacer à pied dans Espyr. Je ne saurais dire comment je réussis à grimper là haut, mais je me souviens qu’une fois passé la rambarde, j’eus juste le temps d’apercevoir un groupe de personnes habillée en gris avant de perdre conscience. A mon réveil, je me retrouvais allongé non sur le froid tapis pédestre mais bien au chaud dans un lit, avec à côté de moi un homme au regard serein. Il m’apprit que j’avais été découvert agonissant par un groupe de moines qui revenaient d’une cérémonie à la cathédrale saint Thomas. Je vit le reste de mon corps vers la fin de l’après midi, quand un moine vint remplacer mes pansements. Le long de mes jambes couraient des implants magitechs jusqu’à ma colonne vertébrale et jusqu'à mes bras. La chair était à vif et sans les bons soins des frères, il ne faisait nul doute que l’infection se serrait installée. Bouger était une torture et je passais un mois et demi alité, mes journées ponctuées par les repas qu’on m’apportait, des offices dont j’entendais les murmures des prières de ma chambre et des soins que nécessitait mon état. Puis peu à peu la douleur de mes membres s’estompa alors que celle qui me rongeait le larynx persistait. Pas besoin d’être devin pour savoir que ma carrière au théâtre ou à l’opéra était finie. Au lieu de chercher un autre métier que je pourrais pratiquer, je m’intégrais à la vie que menaient les frères. Bien que cette nouvelle vie fuse calme, je regrettais celle que je menais avant et je sombrais doucement vers la dépression. Malgré cela je prononçais mes vœux un mardi de décembre. Je touchais le fond, restant enfermé dans ma chambre à lire la bible, que je connaissais maintenant presque par cœur, ou à prier. A la fête de la Saint Sébastien, notre congrégation fut invitée à venir célébrer l’événement à la cathédrale Saint Thomas et je fis partie de la délégation qui s’y rendit. A peine je fis trois pas dans la cathédrale que je fus émerveillé, l’air était empli des douces arômes de l’encens, le long des flancs du bâtiment pendaient de lourdes bannières, certaines aux armes de l’inquisition, d’autres avec la croix de notre Messie. Le cœur de l’édifice était éclairé par un jeu de lumière qui illuminait la croix, pendue par des chaînes et l’autel où reposait une coupe sur une nappe immaculée. Des alcôves, s’élevait le doux chant des prières psalmodiées avec ferveur. La célébration débuta et nous primes place sur des bancs dont le bois était patiné par les années. Je dois bien dire que mon cœur en ce moment la, n’était pas rempli de dévotions comme ceux de mes frères car j’avais aperçu dans les premiers rangs, des PDG de l’Hy-x. Je ressentais ce que le Messie avait du ressentir en voyant les marchands dans le temple. Pour me contrôler, je me concentrais sur la récitation de psaumes tout en égrenant mon chapelet, alors que les jointures de ma main qui le tenait étaient blanches. A la fin de l’office, alors que ces commerçants corrompus par l’argent passaient devant moi, je voulus me jeter sur eux, mais fus arrêté par un homme qui se mit sur mon chemin. Frustré en voyant ces hypocrites passer devant moi sans que je ne puisse rien faire, je me rendis compte que l’homme qui me barrait le chemin n’était pas seul, mais qu’ils y en avaient de semblable posté à chaque rangés de bancs. Après avoir questionné mon père abbé à leur sujet, il m’apprit que c’était les Ira Deorum, les combattants pour la gloire du Seigneur. Il ne me fallut pas longtemps avant que je décide de rejoindre leur rang. Après un an d’entraînement, je fus intégré dans les rangs de ces guerriers de l’inquisition. Mon zèle et ma discrétion me permirent d’être nommé chef d’escouade après à peine six mois de service. A cette occasion, je me vis m’offrir un armada magitech, qui, quand il s’activait me recouvrait l’avant bras d’une carapace d’acier feuilleté bleu avec le symbole de l’inquisition rouge et or gravé dessus.

Tu inaugures les rangs des Exécuteurs. =) Bienvenue à toi et bon jeu.